Description du projet
D’après archives et témoignages : écriture François Patissier et Dominique Chevaucher
Conception, interprétation et scénographie : Dominique Chevaucher et Bénédicte Lafond
Création 2018 dans le cadre du Projet Ma ville Mon Histoire :
Un événement organisé à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre pour les écoles de Thonon-les-Bains (74).
Un spectacle qui donne la parole aux animaux : héros oubliés de la Grande Guerre !
SPECTACLE DISPONIBLE
Des millions de chevaux, ânes et autres mulets participent à la Première Guerre Mondiale sous la tutelle de leurs maîtres-soldats. Pour la France, on estime à 1,8 millions d’équidés enrôlés pour un taux de mortalité de 40% soit 800 000 chevaux décédés. Sans compter les milliers de pigeons utilisés pour transmettre des messages. En vérité, il n’y a aucun chiffre fiables seulement des estimations plus ou moins précises du nombre d’animaux morts au front. Ils n’étaient certainement pas jugés assez digne pour être comptabilisés…
« Les animaux ont été oubliés parce qu’ils ont été rangés dans la catégorie objet. On ne fait pas le compte des canons détruits ! »
Pourtant indispensables, les animaux ont été utilisés à des fins diverses au sein de l’armée pour communiquer, sauver les blessés, transporter, tracter, faire le guet, espionner mais aussi distraire. A l’issu du conflit malgré les nobles services rendus, l’Homme a vite oublié le lien qui unissait les bêtes et les humains dans les tranchées. Car oui, les soldats n’étaient pas les seuls à vivre, souffrir et mourir sur le champ de bataille…
Comment cette création est née?
En travaillant en 2018, dans le cadre du Projet Ma ville Mon Histoire pour les écoles de Thonon-les-Bains (74), l’idée d’aborder cette thématique par le prisme des animaux nous a semblé évidente pour pouvoir s’adresser à un jeune public. En donnant vie à Jojo, le bourricot, Roger, le mulet, Filou, le chat et bien d’autres, nous pouvons exprimer la dur réalité de la guerre entre humour et tragédie. Une belle façon de rendre hommage aux animaux tout en décrivant la barbarie absurde de la première guerre mondiale.