Description du projet
Textes de Xavier Durringer
d’après Chroniques des jours entiers, des nuits entières et Histoires d’Hommes (Editions Théâtrales)
Interprétation : Dominique Chevaucher et Bénédicte Lafond
Création 2005 / Tam Tam Théâtre / Pau
+ 370 représentations (dont Avignon OFF 2006-2008 – Paris Théâtre d’Edgar / 6 mois à l’affiche 2007)
SPECTACLE DISPONIBLE
Un spectacle sur les femmes où l’humour et le tragique se côtoient avec force ! Deux écritures, deux univers se croisent et se superposent : celui de Xavier Durringer où les femmes disent leur souffrance, leur solitude avec des accents de révolte, des larmes… mais aussi avec tendresse et humour ! Et celui des deux comédiennes, Dominique Chevaucher et Bénédicte Lafond qui ont bâti des portraits de femmes hauts en couleur à partir d’un travail de recherche et d’improvisation inspiré de l’univers de la bande dessinée et de la presse féminine où les femmes se dévoilent avec humour. Elles sont « une » et toutes à la fois et nous confient leurs maux, grands et petits …et c’est drôle et émouvant !
« Au fond c’est pas si grave » donne la parole aux femmes, un spectacle où ça parle beaucoup ou plus du tout. Un spectacle drôle et tragique tout à la fois. Paradoxe de la parole féminine que nous avons voulu mettre sur scène. D’un côté, les femmes qui se regardent sans concession, rient d’elles mêmes, s’angoissent du kilo pris, du sport que décidément elles n’arrivent pas à pratiquer régulièrement. De courtes scènes inspirées de l’univers de la BD parlent des femmes avec humour et dérision. Apparaissent dans ces scènes, clichés, caricatures et stéréotypes autour de l’image des femmes et en particulier l’apparence : le poids, la chirurgie esthétique. Pour monter ces scènes, les deux comédiennes empruntent à la BD, une forme, une façon de dire les choses. Sur scène, elles poussent à fond chaque trait que ce soit avec les mots et avec leur corps. Mais derrière l’angoisse d’un corps parfait, des solitudes, des blessures profondes, une incompréhension. Des femmes blessées par des hommes qui n’ont pas su les aimer ou qu’elles n’ont pas su aimer, qu’elles ont mal choisis. En fil rouge, entre ces courtes scènes, des textes empruntés à un auteur contemporain, Xavier Durringer, où les femmes parlent encore d’elles mais autrement. Des monologues qui percent à jour les souffrances, les failles, les doutes. On rit jaune.
Un choix éclectique de textes pour montrer la dualité, le dédoublement, le paradoxe dans lesquels évoluent les femmes. Derrière le cliché simpliste, des doutes permanents, des souffrances profondes. Et c’est tout cela qui nous touche parce que nous sommes femmes, parce que nous nous inquiétons devant un petit bourrelet, les premières rides parce que nous crions, pleurons quelquefois à l’intérieur parce que le doute, la culpabilité, l’impuissance… et que malgré tout, l’humour revient toujours et les rires ramènent à cette simple phrase «la vie n’est pas sérieuse». Deux comédiennes porteuses donc de leur propre parole et d’une parole plus universelle.
Désopilante femme libéréeLibératoire.
Dur, dur d’être des pépéesDominique Chevaucher et Bénédicte Lafond, deux comédiennes explosives ont imaginé un spectacle très physique autour de la difficulté d’être femme… les saynètes senchaînent au rythme soutenu d’une BD à la Brétécher
Les textes ne sont pas sots et les comédiennes sont éminemment sympathiques.Et c’est un tel bonheur de jouer !